El Consejo de Seguridad de la ONU aprueba despliegue de fuerza multinacional en Haití

Fotografía de archivo. EFE/EPA/JUSTIN LANE
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Consejo de Seguridad de la ONU autoriza el despliegue de fuerza multinacional en Haití

Por Josefina Medina

Con 13 votos a favor y dos abstenciones de China y Rusia, el Consejo Nacional de Seguridad de las Naciones Unidas (ONU) aprobó la tarde de este lunes el proyecto de resolución que autoriza el despliegue de una fuerza multinacional de asistencia a la Policía de Haití por un año (prorrogable).

La resolución fue elaborada por los Estados Unidos y Ecuador. A parte del despliegue de una fuerza solicitada por el primer ministro, Ariel Henry, la resolución contempla limitar la venta de armas al país, que se repeten los derechos humanos, el derecho internacional y las normas que rigen las relaciones internacionales.

El costo de la puesta en marcha de esta operación temporal se sustentará mediante «contribuciones voluntarias y el apoyo de los distintos Estados miembros y organizaciones regionales».

Asimismo, esta fuerza proporcionará apoyo a la Policía Nacional de Haití, para la seguridad de los lugares críticos de infraestructura y de tránsito, como el aeropuerto, los puertos, las escuelas, los hospitales y las principales intersecciones.

También dispone que, en coordinación con la Policía Nacional de Haití, la fuerza multinacional podrá, para evitar la pérdida de vidas humanas y dentro de los límites de sus capacidades y zonas de despliegue, adoptar medidas temporales urgentes con carácter excepcional, para ayudar a la Policía Nacional de Haití a mantener el orden público básico y la seguridad pública, incluso mediante arrestos y detenciones, según sea necesario.

Reticencia de latinoamérica

Kenia propuso liderar la misión con el despliegue de unos mil agentes, que aportará la mayor parte del contingente, y varios países caribeños -entre ellos Jamaica, Barbados y Bahamas- se han mostrado dispuestos también a aportar agentes, en número por determinar.

Contrario a los caribeños, ningún país latinoamericano ha dado un paso adelante al respecto, aunque México aclaró que ha contribuido a su manera aceptando entrenar en su suelo a 660 agentes (550 ya formados y 110 actualmente en proceso).

Concretamente, Canadá y Francia, que han mostrado su disposición a un mayor involucramiento, previa comprobación de que la resolución deja claros los términos del despliegue.

El Gobierno estadounidense va a aportar dos partidas de 100 millones de dólares cada una, procedentes del Departamento de Estado y del de Defensa, siempre que el Congreso lo apruebe, destinados a necesidades logísticas de la misión.

Diario Libre


Crise : L’Onu adopte une résolution autorisant le déploiement d’une force multinationale en Haïti

Les membres du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu) ont approuvé, ce lundi 2 octobre 2023, la résolution rédigée par les États-Unis d’Amérique, autorisant le déploiement d’une force internationale en Haïti pendant un an, pour aider à combattre les gangs armés et à rétablir la sécurité, observe l’agence en ligne AlterPresse.

La résolution a été adoptée par 13 votes pour et deux abstentions.

Le déploiement de la force multinationale sera réexaminé neuf mois après l’adoption de la résolution, selon la résolution qui intervient près d’un an, après que le gouvernement de facto en Haïti a demandé, le jeudi 7 octobre 2023, le déploiement immédiat d’une force armée étrangère pour lutter contre les gangs dans le pays.

Cette force non onusienne sera financée par des contributions volontaires des pays membres de l’Onu.

Elle doit fournir un soutien opérationnel à la Police nationale d’Haïti (Pnh), qui est sous-financée et sous-financée, avec seulement quelque 10 mille agents actifs pour un pays de plus de 11 millions d’habitants, indique la résolution qui salue la décision du Kenya de diriger la force de sécurité multinationale.

La force internationale contribuera à renforcer les capacités de la Pnh « à travers la planification et la conduite d’opérations conjointes de soutien à la sécurité alors qu’elle s’efforce de lutter contre les gangs et d’améliorer les conditions de sécurité en Haïti ».

Sa mission consisterait aussi à sécuriser « les sites d’infrastructures critiques et les lieux de transit tels que l’aéroport, les ports et les carrefours clés ».

La force serait autorisée, selon la résolution, à « adopter des mesures temporaires urgentes à titre exceptionnel » pour éviter des pertes de vies humaines et aider la police à maintenir la sécurité publique, si nécessaire.

La résolution condamne « la violence croissante, les activités criminelles et les abus et violations des droits de l’homme qui compromettent la paix, la stabilité et la sécurité d’Haïti et de la région, y compris les enlèvements, la violence sexuelle et sexiste, la traite des personnes et le trafic illicite de migrants, les homicides, les exécutions extrajudiciaires, ainsi que la contrebande d’armes.

Entre les 1er janvier et 9 septembre 2023, trois mille homicides, plus de 1, 500 victimes d’enlèvements contre rançon et quelque 200 mille personnes déplacées, à cause des violences, ont été enregistrées en Haïti, selon un nouveau rapport des Nations unies.

Toutes les communes de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, y compris certaines considérées comme sûres jusqu’à récemment sont désormais touchées par l’escalade alarmante de la violence enregistrée depuis le début de l’année 2023, signale-t-il.

Le rapport onusien souligne combien « Les gangs font preuve d’une brutalité croissante, mutilant et brûlant des corps publiquement et partageant ensuite les images effroyables sur les médias sociaux. »

Des balises pour éviter les erreurs du passé

« Tous ceux qui participent à la mission proposée doivent prendre les mesures nécessaires pour prévenir l’exploitation et les abus sexuels et contrôler tout le personnel », exige la résolution.

Elle prévoit donc des enquêtes rapides sur toute allégation de mauvaise conduite.

De plus, « Les personnes impliquées dans la mission doivent adopter une gestion des eaux usées et d’autres contrôles environnementaux pour empêcher l’introduction et la propagation de maladies d’origine hydrique, telles que le choléra », recommande-t-elle.

Alter Presse

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